| amour | | | La beauté féminine a un effet équilibrant sur la répartition de l'intelligence chez la gent masculine : « Nul si fin que femme n'assote » - Baïf - ce qui sera davantage aggravé, si je rétorque : nul si sot que femme n'affine. En tout cas, on bêtifie beaucoup, en béatifiant. S’arrêtant au stade de la séduction, on peut dire que « sans la société masculine, la femme perd de l’éclat, sans la société féminine, l’homme perd de l’intelligence » - Tchékhov - « женщины без мужского общества блекнут, а мужчины без женского глупеют ». | | | | |
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| baïf j.-a. | | | Brebis trop apprivoisée de trop d'agneaux est tétée. | | | | |
| | solitude | | | Les idées s'apprivoisent plus facilement que les mots. Périodiquement, il faut leur réapprendre la solitude, le désintéressement et le danger. On a intérêt d'ensauvager les idées en les lâchant, de temps à autre, dans la forêt des mots natifs, où elles gagneraient en hauteur. Plutarque disait, qu'ensauvager la vie la rendait plus profonde. | | | | |
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| souffrance | | | Valet des idées et maître des mots, telle est la pose du poète, et il est toujours malheureux, puisque « Bonheur gît en médiocrité, ne veut ni maître ni valet » - Baïf, et « il n'est pas permis au poète d'être médiocre » - Horace - « Mediocribus esse poetis non concessere ». L'épée ou les chaînes, c'est une culture du fer, dont s'accommode mal la aurea mediocritas. « Ce qui abat irrémédiablement l'âme, c'est la médiocrité de la douleur et de la joie » - R.Rolland. | | | | |
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