| action | | | Jadis, on passait à l'action pour tester sa liberté (« L'action rachète l'esprit ; on cesse un peu d'être machine » - A.Suarès) ; aujourd'hui, elle est le chemin le plus sûr menant à la servilité robotique. | | | | |
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| art | | | Ce qui, de peur de vieillir, veut se placer dans l'avenir est généralement bien fade : « Ce qui porte trop sa date vieillit et passe avec le moment » - A.Suarès ; il faut se détourner du temps, de celui qui court comme de celui qui s'annonce ; toute date, comme tout nom, ne doit pas déborder le cadre et empiéter sur ton tableau. | | | | |
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| art | | | Ta facette réelle, où dominent le calcul et la nécessité, reflète, tout de même, le miracle de la Création divine ; sur ta facette immatérielle, merveilleuse mais imaginaire, se gravent ou se peignent ton rêve et ta liberté. « On se peint dans son art mieux que dans sa vie même »*** - Suarès. | | | | |
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| art | | | Il faut savoir tirer de bons corollaires du théorème de l'amorphisme de Musil : « Si nous essayons d'abstraire de nous-mêmes ce qui n'est que convention inhérente à l'époque, il reste quelque chose de tout à fait amorphe »** - « Versuchen wir von uns abzuziehen, was zeitbedingtes Convenu ist, so bleibt etwas ganz ungestaltetes ». L'une de ces conventions, prêtées au moi formé par l'époque, est sa basse soif de reconnaissance : « L'art est une recherche souffrante du moi avide de triomphe » - A.Suarès. | | | | |
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| art | | | Aujourd’hui, la foule (ou des règlements écrits) est le seul juge en politique, en esthétique, en éthique ; l’écrit, qui s’adapta à ses goûts, est plus pitoyable que l’image, qui n’exige pas la présence d’une âme et n’a nul besoin de l’esprit, les yeux passifs se nourrissant des écrans. « Où l'image tient lieu de la parole, la matière évince l'esprit » - A.Suarès. | | | | |
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| art | | | Les dieux sont plus souvent querelleurs ou rivaux plutôt qu’alliés ou frères. D’autant plus précieuse est l’alliance entre Apollon et Éros, dans l’amour (la beauté féminine et le désir masculin) et dans l’art (la beauté comme but et l’excitation comme prélude de la création). « L’art est un appétit de l’âme en quête de volupté »*** - A.Suarès - Zeus et Athéna, la volonté et l’intelligence, se fusionnent dans notre esprit qui entretient la soif de l’âme. | | | | |
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| suarès a. | | | Tout vrai poète est un Croisé. Il s'agit de reprendre le Saint Sépulcre aux infidèles, aux gens de la horde, de lettres et de métier. | | | | |
| | art | | | Les reliques du poète sont hors tout flacon, invisibles comme l'ivresse. Là où la horde, lettrée et professionnelle, s'installe, aucune Résurrection n'est à attendre. Le poète ne croit qu'en furtives Annonciations, et même là , après toute visitation de l'ange, il doit se garder de ne pondre qu'un œuf. | | | | |
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| bien | | | L'attitude inepte : vilipender le progrès en brandissant les noms de la Saint-Barthélémy ou de l'Holocauste. La seule régression, qui vaille la peine d'être épinglée est l'automatisme de la bonhomie. « Nous sommes automates dans les trois quarts de nos actions »*** - Leibniz - ce taux (qui fut de moitié-moitié chez Pascal), aujourd'hui, décupla : « L'homme tourne à l'automate ; tout y sera, moins l'esprit ; cette loi est celle du troupeau »** - A.Suarès - ce qui t'échappa, c'est que l'esprit même, aujourd'hui, tourne au troupeau. Les cÅ“urs y sont illégitimes, et les âmes - orphelines. | | | | |
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| bien | | | L'intelligence sait, qu'il n'existe aucun vaccin contre le mal, que je ferais ; et c'est un silence et non pas un conseil qu'elle attend de mon cÅ“ur : « Le dernier mot de l'intelligence est une humble et douloureuse requête à la bonté » - A.Suarès. | | | | |
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| | bien | | | C'est pourtant le seul remède naturel, pour ne pas étouffer au milieu de nos actions intelligentes et nauséabondes. | | | | |
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| cité | | | Les élites se maintenaient grâce aux poètes et aux philosophes qui en constituaient la quintessence ; leurs valeurs furent inaccessibles aux ploucs, ce qui en empêchait l’invasion de la scène étroite et discrète. Mais depuis que les élites modernes ne comprennent que des journalistes et que la scène élective devint scène collective, l’élite et la masse devinrent indiscernables. « L’élite disparaîtra, quand sa pensée aura pénétré le corps du nombre » - A.Suarès. | | | | |
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| suarès a. | | | Il n'est pire misère, parce qu'on veut faire le bonheur d'un peuple, que de croire en lui. | | | | |
| | cité | | | On le sut plus tard, le bonheur d'un peuple se construit bien à partir d'un business plan rassurant le banquier et propulsant le boutiquier à la tête du peuple. | | | | |
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| doute | | | Regardez ces robots, qui ne font que penser et croient, qu'ils imaginent. « Les hommes croient, et ils s'imaginent qu'ils pensent » - A.Suarès. Ma foi, je leur donne raison. Penser, c'est calculer ; croire, c'est écouter son imagination. | | | | |
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| doute | | | Le seul prix du savoir est son acquisition, à l'aide d'un emprunt à la croyance, en monnaie, certes, inconvertible. « Ce qu'on croit fait tout le prix de ce qu'on sait » - A.Suarès. Irréfutable en monosyllabiques ! | | | | |
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| doute | | | Mon soi inconnu est auréolé de tant de faiblesses – il ne dispose ni de visage, ni de langage, ni d’outillage. Mais, comme pour la qualité du regard les yeux sont de peu de poids, pour la qualité de l’écoute du soi inconnu les oreilles n’apportent rien de significatif – il faut compter sur la force de mon soi connu. « Plus le moi connaît sa force, moins il la propose en exemple » - A.Suarès. | | | | |
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| doute | | | L’impulsion qui va de ton soi inconnu au soi connu s’appellera inspiration ; mais le regard inverse, du soi connu comblé à l’obscur soi inconnu, est protéiforme – curiosité, reconnaissance, admiration. « Être soi-même à l’excès, voilà l’artiste » - A.Suarès – quand l’excès se mesure à la verticale et s’y perd ! Si le soi connu est un Devenir créateur, le soi inconnu serait l’Être inspirateur ! | | | | |
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| doute | | | Le doute est une technique banale et commune, pour avancer vers des certitudes ; il est très rarement l’expression d’une démarche originale et profonde. « Le doute des modernes est un dogme ; il est le credo des niais » - A.Suarès. Ce sont nos assertions qui témoignent mieux de nos goûts et de nos dégoûts. | | | | |
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| hommes | | | Jadis, la pensée fut la chasse gardée d'une poignée de privilégiés. Mais depuis que sa vulgarisation (honnête et fidèle !) la rendit à la portée du dernier homme, il ne restait au créateur que sa dernière exclusivité - le mot. Seulement voilà , c'est le créateur, désormais, qui fait défaut. Ceux qui ne se rendent pas compte de ce bouleversement continuent leurs litanies : « Un beau livre est l'acropole, où la pensée se retranche contre la plèbe » - A.Suarès. Il me rappelle davantage une nécropole, où le sentiment élit sa tour d'ivoire. La plus haute cité n'est plus ni la cité haute (acropole), ni la cité-mère (métropole), ni la cité-atelier (technopole), mais leurs nobles ruines, où se réfugie le mot ex-châtelain. | | | | |
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| hommes | | | La niaiserie du être résolument moderne n'a d'égal que celle du s'adresser à l'homme du futur. « On me lira en 1939 » - Stendhal, « on me lira en 1969 » - Suarès, « il ne faut me lire qu'en 1979 » - A.Breton, « il faut me lire autour de l'an 2000 » - Nietzsche - « man wird mich etwa gegen das Jahr 2000 lesen dürfen ». Celui qui vint en 1939, 1979 ou 2000 est sot, et celui qui viendra le sera davantage. | | | | |
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| hommes | | | La mécanisation des esprits toucha, chronologiquement, l’image et le mot, avant de s’attaquer à la musique, sa dernière victime. La prémonition visionnaire de A.Suarès : « Il arrive à l’homme de ne plus penser que selon les images toutes faites d’un écran » - s’applique, aujourd’hui, aux mots et aux mélodies. C’est sur l’écran impassible que viennent mourir les anciens élans et métaphores. | | | | |
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| hommes | | | Je reconnais notre espèce commune chez les Pygmées, les Tchouktches ou Touaregs, mais la seule nation où il ne reste plus presque rien d’humain, ce sont les Yankees robotisés : « Yankiser, c’est singer l’homme, quand on est automate » - A.Suarès. | | | | |
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| hommes | | | Notre époque : la science ignorant la conscience (hypertrophie des esprits et déperdition des âmes), la disparition des commencements personnels au profit des enchaînements collectifs, les prises mécaniques de décisions vitales. « On touche au noir matin de la matière, au triomphe de l’automate, à la barbarie savante »* - A.Suarès. | | | | |
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| hommes | | | Avant l’apparition de gazettes, de télévisions et de réseaux sociaux, la langue des ploucs contenait autant de diversité que celle de la marquise de Sévigné. « Le peuple, désormais, parle comme le journal » - A.Suarès. Aujourd’hui, la même indigence frappe l’élite et la foule. | | | | |
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| hommes | | | L’aspect abstrait de la technique moderne peut être aussi intéressant et profond que celui de la langue ou du livre. Il ne faut pas mélanger les messageries d’avec les messages. Nos contemporains s’acharnent contre l’aspect pragmatique de la technique, exactement dans les mêmes termes que A.Suarès, H.Hesse ou Heidegger, sans le talent du premier, sans la poésie du deuxième, sans l’intelligence du troisième. C’est l’abandon de l’abstrait qui est la vraie triste originalité de nos écrivailleurs. Rien de plus ennuyeux que le concret du présent. | | | | |
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| suarès a. | | | Dans cet âge sot on n'est soi que contre les autres. | | | | |
| | hommes | | | Vous aviez de la chance : regardez mon contemporain - toujours avec les autres - en maître, en esclave ou en mouton, mais jamais lui-même, c'est à dire – seul. | | | | |
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| suarès a. | | | Ou aveugle ou solitaire : il n'y a pas d'autre état, où l'on garde de la tendresse pour les hommes. | | | | |
| | hommes | | | Plus j'écarquille les yeux, et plus ma tendresse devient robotique ; apprécie ta chance de ne t'attendrir que sur le mouton, sans te frotter au troupeau. Chez le moine ou chez l'amoureux, on trouve plus de tendresse que chez le soldat ou le politicien. | | | | |
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| suarès a. | | | Le bonheur de vivre : donner toute sa musique à la pensée. | | | | |
| | intelligence | | | Toute musique, qui court après la pensée, est en-dessous de tout syllogisme. Celui qui a de la musique intérieure et qui la laisse partir dans la nature découvre, médusé, que d'étranges et aériennes pensées se mettent à l'accompagner et la munissent d'ailes. | | | | |
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| ironie | | | L’écriture a ses trois fossoyeurs : l’alphabétisation des masses (qui devinrent le seul juge de la valeur d’un livre), l’apparition de nouveaux genres (répondant à la demande des masses), la concurrence de l’image, plus accessible aux masses. « La décadence du livre et sa laideur viennent de sa diffusion dans la multitude »** - A.Suarès. | | | | |
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| noblesse | | | La vie a ses raisons et ses pulsions ; il faut savoir maîtriser les premières et succomber aux secondes. « Pour vivre, perdre la raison de vivre » - Juvénal - « Et propter vitam, vivendi perdere causam ». Sans cette raison, il est plus facile de se résigner à réduire la vie à un livre, pour rester maître de ses raisons : « Il est possible, que le livre soit le dernier refuge de l'homme libre »** - A.Suarès - mais l'homme libre finit par ne plus vivre que des autres et par n'écrire de livres que sur des livres des autres, et non plus sur sa propre vie invisible. Aimer à perdre la raison (Aragon) paraît être une bonne introduction à la sagesse, puisque celui qui n'en perd jamais, n'en a pas beaucoup. | | | | |
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| noblesse | | | Nommer, c'est profaner le sacré ou sacraliser le profane. « Venise me gâte Othello » - A.Suarès. Comparez avec le nom du dieu des Juifs, avec « Que ton NOM soit sanctifié » des Chrétiens ou avec le nom de la rose de Juliette. « La lutte : sans mettre des noms, des corps, des yeux » - R.Debray. Mais pourquoi pas les corps ? Par exemple, la main droite, sachant que les yeux et la main gauche peuvent ignorer ce que fait celle-là  ? | | | | |
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| suarès a. | | | La raison aussi est un outrage : aux femmes, aux sentiments, à l'instinct. Elle fait un parti, qui l'emporte en offenses sur tous les autres. | | | | |
| | noblesse | | | Pour la vraie pensée, la raison est une contrainte, quoique insignifiante (Heidegger aurait même dit - ennemie ! ). Ce n'est pas le calcul lui-même qui offense, mais la manie de le faire traduire en actes. Autour d'une maîtresse ou d'une émotion, quelle belle auréole on peut faire à partir de la raison s'arrêtant aux images ! Quand l'image pâlit, toute pensée se rétrécit ; au repos de la pensée, les images animent le rêve. | | | | |
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| russie | | | Dans la pièce de la vie, le Russe prête l'oreille au démiurge et non pas au dramaturge ; c'est pourquoi il se défie des solutions en forme de mises en scène ; il est dans le mystère du spectateur ou dans le problème de l'acteur : « Tous les Russes sont bouffons du Dieu Souverain, qui s'en amuse dans la lune » - A.Suarès - en plus, Il doit se trouver sur son côté invisible, au moins pour les Russes : « La Russie me fit don de ténèbres de Dieu » - Rilke - « Rußland schenkte mir das Dunkel Gottes ». | | | | |
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| russie | | | Que je suis reconnaissant à la sérénité des lumières universelles européennes, qui me permirent de jeter sur ces pages tant d’ombres russes, scintillantes et solitaires. « La solitude : un océan d’ombres couvre cette Sibérie » - A.Suarès. | | | | |
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| russie | | | La connaissance vivante - lorsqu'on sait vivifier et la recherche et la trouvaille. Le malheur, c'est que plus le savoir est aujourd'hui utile, plus fatalement il nous éloigne de la vie éternelle. L'instinct le dit au Russe, qui finit par n'être attiré que par un savoir inutile. Au savoir utile il voue son mépris ; A.Suarès le comprit de travers  : « Tout Russe est nihiliste ; il méprise tout ce qu'il ignore ». | | | | |
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| russie | | | Même si, globalement, A.Suarès se fourvoie dans son anti-germanisme : « Un ou deux hommes en Angleterre, trois ou quatre en Russie, trois ou quatre en France, voilà tout le siècle. À l’entour, le désert », on peut songer à la place qu’aurait prise la culture russe, sans le désastre révolutionnaire. | | | | |
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| russie | | | L’incapacité russe de séparer l’homme - de l’artiste, le sentiment - de l’œuvre d’art. Tous n’ont pas assez de perspicacité pour dégager la pensée artistique du flux moralisateur. « Impuissance des Russes à penser, et leur manie éternelle de la morale : c’est en quoi ils sont une ressource pour le genre humain » - A.Suarès. | | | | |
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| | russie | | | Tolstoï sans l'Évangile est aussi insipide que Dostoïevsky sans Satan ou Pouchkine sans Éros. Ce que devint la Russie des pourceaux en garde des perles. | | | | |
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| suarès a. | | | Pitoyables Russes, chrétiens de Panurge, peuple le plus égal de la terre dans la servitude. | | | | |
| | russie | | | Le Russe continue à s'asservir à la Dive Bouteille ; le descendant de Pantagruel récupéra les Moutons pour en faire sa quintessence. Couché ou à genoux, on fait des révolutions ; debout, on ne s'aligne que sur un troupeau. | | | | |
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| solitude | | | Ils sont tellement habitués à la compagnie de caniches ou de bergers, qu'ils prennent le hurlement d'un loup solitaire pour aboiement : « Chien de Nietzsche, tu prêches le style à l'aboi ! » - A.Suarès - les chiens de compagnie s'entendent rarement avec des lycanthropes comme Cioran. | | | | |
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| suarès a. | | | La foule est la bête élémentaire dont l'instinct est partout, la pensée nulle part. | | | | |
| | solitude | | | J'aurais défini ainsi l'aristocratie. La foule d'aujourd'hui est dans le pullulement des pensées et la honte des instincts. Les pensées réduisent en esclavage normatif, l'instinct parle de libertés rebelles. La pensée d'artiste ne quitte pas les environs des mots et son instinct est libre et nomade. L'instinct d'artiste est la pensée faite chair. La pensée de la foule est l'instinct gonflé, alambiqué. | | | | |
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| suarès a. | | | Tout ce qu'on dit de soi est un poème. | | | | |
| | solitude | | | Ce qui explique l'origine de l'extinction de la poésie : on ne parle plus que des autres ! Ou, peut-être, le courant de soi changea de lit, en évitant désormais l'âme et en n'irriguant que la cervelle. Ce censeur-interprète filtre tout sel poétique et ne livre aux soifs médiocres que des procès-verbaux insipides, à destination des misérables, qui connaissent leur soi numérique et ignorent leur soi onirique. Le soi inconnu – l'inspirateur de tout poème, même du poème du monde. | | | | |
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| souffrance | | | Plus je m'approche du Pôle Nord, plus j'y oublie l'absence de longitudes et mieux j'y fête la hauteur du feu boréal, visible même des épaves. « Être soi-même, c'est le pôle, où il n'est plus d'horizon » - A.Suarès. Ce n'est pas un brise-glaces que j'appellerais, mais un sous-marin, car, sous ces latitudes, même si le naufrage est profond, le bonheur est vaste et le regard est haut : « Je vis au fond de lui comme une épave heureuse » - R.Char - le poète laisse voguer ses poèmes ; la forme leur donna la voile, mais c'est du fond qu'on contemple mieux leur étoile. | | | | |
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| souffrance | | | Dans ta jeunesse, tu te consoles surtout de petits tracas, liés à la malchance ou l’injustice extérieures. À l’âge mûr, tu te consoleras de tes propres rêves évanescents.« L’essentiel, faire de beaux rêves ; n’en plus faire que de mauvais, voilà vieillir » - A.Suarès. | | | | |
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| suarès a. | | | Nous sommes faits pour l'arbre, qu'il faut modeler de notre croix. | | | | |
| | souffrance | | | L'époque le modèle de transactions ou de figures géométriques ; l'étoile ou la croix s'y dessinent à coups de compas et de contrats. | | | | |
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| suarès a. | | | Le navire est de mensonges ; la cale est bondée de mensonges ; le capitaine et les compas se règlent sur le mensonge ; et un saint pavillon les couvre. | | | | |
| | vérité | | | Aujourd'hui, partout, on ne tombe que sur la vérité ; et jamais le pavillon n'était plus dévoué à Plutus. | | | | |
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